lundi 8 février 2010

Mortelle condition

Masses incultes et laborieuses,
bonsoir.

Tout d'abord, milles excuses pour notre légère absence, les membres durs et vigoureux de JESUS sont actuellement courbés par le travail acharné, mais toujours dans un étroit esprit d'équipe.

Néanmoins, il m'a paru de la plus haute importance de vous faire part de ce qui va suivre.
En effet, nous pleurons actuellement la disparition de notre cher ami Alfonso Popoulos, rongé dans sa chair par un mal encore trop méconnu.
Éloignez enfants, femmes enceintes et autres aberrations de ce type, ce qui va suivre pourrait pénétrer votre inconscient en profondeur d'une façon traumatisante.

Il est de mon devoir, en hommage à mon cher ami, de vous transmettre ma connaissance. Trop ont déjà péri des affres de la pétrophilie.


‹‹LA PÉTROPHILIE
La pétrophilie, du grec ancien πέτρα (pétra, « pierre ») et φιλία (philia, « amitié » ou « amour »), est l'attirance sexuelle d'un être humain pour un ou plusieurs minéraux et/ou éléments rocheux.

Généralement considérée comme une déviance ou une perversion sexuelle, elle devient une paraphilie si elle remplit ces critères, et elle est d'ailleurs toujours listée dans le Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux (DSM), la référence américaine et mondiale psychiatrique en matière de pathologies mentales.

Apparu au XIXe siècle, le mot pétrophilie provient de racines grecques. Il était autrefois connu sous le nom de « minéralité ». En 2009, ce terme est souvent utilisé pour désigner le passage à l'acte sexuel effectif qui peut découler d'une attirance pétrophile. On parle aussi dans ce cas d'« actes pétrophiles ».

Le terme général pétrophilie a été introduit, pour la première fois, dans le sujet de la recherche sur la sexualité par Richard Freiherr von Krafft-Ebing, dans son livre Psychopathia Sexualis, en 1886.
Un homme s'adonnant à des attouchements pétrophiles en public

TERMINOLOGIE
Le terme pétrosexualité désigne l'ensemble du spectre des émotions, des attractions sexuelles, ou des orientations sexuelles envers les pierres. Le terme pétrosexuel est utilisé depuis les années 2000, mais n'est guère usité en français. Les individus ayant une forte affinité envers les pierres, mais sans attirance sexuelle, peuvent être qualifiés de pétrophiles « non-sexuels » (ou « émotionnels »), mais peuvent rejeter le terme pétrophile. Ces personnes sont plus couramment désignés comme « amoureux des roches ».

Le terme ambigu "frotti-frotta" était utilisé autrefois pour désigner les actes sexuels non procréatifs. Le terme minéralité désigne les actes sexuels entre humains et minéraux, roches. Ce terme n'implique pas par lui-même la motivation ou l'attitude.

Pour les pétrophiles, et certains chercheurs, le terme minéralite a acquis une connotation négative, impliquant un désintérêt pour les besoins et les émotions de la pierre. Cette connotation trouve son origine dans le désir de certains pétrophiles d'établir une distinction claire entre la pétrophilie, une orientation sexuelle à part entière, et le simple acte sexuel avec un minéral. D'autres se distinguent pétrophile ou minéralite suivant la définition du dictionnaire.

Le terme pétrosadisme se réfère à la torture et la douleur infligées à une pierre dans le but d'obtenir un plaisir sexuel. Ce terme inclut aussi les abus sexuels pratiqués sur les roches diverses.
Un pétrophile faisant sa cour


ORIGINE DE LA PÉTROPHILIE
La pétrophilie, comportement sexuel entre deux espèces distinctes, ne permet en aucune manière la reproduction, qui est pourtant indispensable à la survie de l'espèce. Pour cette raison, ce comportement sexuel « contre-nature » revêt un caractère inexplicable et incompréhensible, et son origine a souvent été attribuée à des pathologies de l'instinct sexuel ou à des troubles de la sexualité.

Mais des données scientifiques récentes suggèrent que l'origine de ce comportement sexuel provient de facteurs neurobiologiques normaux, et que son développement et son expression dépendent, chez l'être humain, principalement de l'environnement culturel.

Bien que cette activité reste assez rare, il existait néanmoins quelques sociétés où l'activité sexuelle avec des roches était culturellement acceptée, notamment dans les régions rocheuses, durant l'Antiquité. La synthèse des données ethnologiques met en évidence que lorsque les êtres humains vivent avec les pierres, lorsqu'il existe une proximité physique et émotionnelle, et lorsqu'il n'existe pas d'interdits ou de stigmatisations culturelles, alors la probabilité d'observer ce comportement est très grande.

Par exemple, dans son étude sur la sexualité de la population américaine, Kinsey enregistre de nombreuses déclarations de relations sexuelles avec des pierres, principalement chez les géologues :

«

J'ai honte de ce que j'ai fait. Mais je ne regrette rien. Je n'ai jamais été satisfait par les femmes, ni les hommes, ni les enfants, ni les animaux, ni les végétaux. Je me suis toujours demandé comment j'allais pouvoir atteindre le plaisir véritable. J'étais très absorbé par mon travail, sans vraiment savoir d'où venait cette passion. C'est alors que je travaillais sur une améthyste assez conséquente que j'ai compris. Ses reflets violacés parmi son éclat pâle, les replis fascinants de son anatomie. Tout m'attirait, m'appelait irrésistiblement. Je l'ai longuement frottée avec mon penis, et je n'ai jamais connu plus bel orgasme. Ma honte est sociale, parce que les gens me jugent, me dénigrent, me traitent de malade mental. Est-ce être fou que souhaiter être heureux? »
Ray Smith, géologue

« Ma première expérience fut lors d'une séance de varappe, seul dans le Juras. J'ai toujours eu le sentiment de comprendre la roche mieux que personne, j'ai toujours ressenti une véritable complicité, une connexion inimaginable. Malheureusement, les gens ne veulent pas comprendre. Je pense que nous sommes les nouveaux boucs émissaires. »
Anonyme

Des études récentes, réalisées dans les années 2000, permettent de comprendre l'origine de la pétrophilie. Les recherches en neurosciences ont montré que les êtres humains stimulent leurs zones érogènes car cela procure des récompenses / renforcements dans le cerveau. Ces récompenses, en particulier l'orgasme, sont perçues au niveau de la conscience comme des sensations de plaisirs érotiques et de jouissances. En simplifiant, l'être humain recherche les activités sexuelles car elles procurent des plaisirs érotiques intenses.
Chez l'être humain, le comportement sexuel n'est plus un comportement de reproduction, mais devient un comportement érotique.

On a néanmoins constaté que cette activité était essentiellement masculine. Des études récentes ont pu permettre d'avancer l'hypothèse d'une importance symbolique dans ce comportement. La pétrophilie serait d'origine sociale. Dans une société relativement phallocrate, ou la virilité est un devoir pour l'homme, la roche dure et pereinne serait un réconfort symbolique. La pression pesant sur les épaules de l'homme le pousse à se rassurer au moyen d'un exemple éternel de stabilité. D'aucun avancent que ce sont avant tout des raisons anatomiques, mais nous prouverons par la suite qu'ils ont tort. De surcroît l'homme a toujours entretenu un rapport étroit avec la roche, qui présente des cavités non sans connotations: géologie (tâter la roche), escalade (symbole évident: domination, frottements érotiques, rapports de force)...
la pétrophilie, répercussion d'un système oppressant


Enfin, pour encore montrer l'influence du contexte culturel, on observe que dans les sociétés occidentales du XXe siècle il est absolument normal et naturel pour un être humain d'avoir de nombreuses interactions affectives avec un minéral : il le grimpe, l'estime et l'exhibe pour sa beauté, sa puissance, parfois dort avec lui, le promène, parfois l'habille, lui parle, le nourrit de mets parfois coûteux, lui donne des droits juridiques, le défend contre la violence, milite pour le protéger et pour promouvoir son bien-être (même si le minéral finit surtout surtout sur son étagère ou en pierre ponce), parfois lui écrit des poèmes, s'attache à lui, joue avec lui, le caresse et parfois le serre contre lui, c'est-à-dire que l'homme occidental entretient “naturellement” avec le minéral tous les types possibles de relations affectives, sauf uniquement celles qui sont considérées dans sa culture comme “anormales” et “contre-nature” car “sexuelles”.

Bien que la pétrophilie soit présente dans tous les milieux, on remarque une différence selon les classes sociales. Les pétrophiles des classes les plus pauvres se contenteront de roches brutes, alors que les plus avantagées éliront les pierres précieuses pour partager leur couche. Les middle-class préféreront généralement les pierres semi-précieuses.

CONSÉQUENCES & DÉSAPPROBATIONS
La pétrophilie reste néanmoins très dangereuse pour l'homme. En effet, le "frotti-frotta" prolongé et répété cause des séquelles physiques irrémédiables.
Le pétrophile reste désespérément accroché à son mode de vie, qui reste une libération et une source de confort quasi-maternelle pour lui. Aussi quel que soit l'avancement des dégradations de son sexe, il refusera d'admettre que cette preuve d'amour puisse le heurter. La pétrophilie possède ainsi de nombreuses ressemblances avec les addictions.
Les blessures des organes génitaux libèrent quantités de sang, pouvant ainsi causer la mort par hémorragie externe. Parfois les pétrophiles sont atteints de MST, ou infections urinaires graves et incurables à ce jour, notamment la pétrahée, qui forme une espèce de couche de corne sur le sexe jusqu'à le rendre dur comme la pierre et obstruer l'urètre.
De nombreux suicide ont également eu lieu chez les pétrophiles incompris et désespérés, cette activité restant un gigantesque tabou social.
Un pétrophile mort de ses blessures, on voit notamment son habit déchiré par la violence du frotti-frotta


Outre les dangers physiques et physiologiques, la pétrophilie comporte des interdits moraux. En effet, si l'animal victime de zoophilie n'a pas le langage pour exprimer son refus, la pierre n'a même pas le mouvement. Impossible pour une victime de pétrophilie de s'échapper ou protester. Aussi il est impossible de savoir combien de ces partenaires sont consentants ou contraints. ››


La pétrophilie, mal social, a été la raison de nombreuses morts, sans que pour autant personne ne le sache. Brisons le tabou! Protégeons nos enfants!

votre MWZW